Ce verdict a été prononcé par le juge George Daniels, qui avait auparavant refusé un nouveau procès à M. Taubman, un magnat de
l'immobilier âgé de 78 ans. Selon le magistrat, les preuves produites lors du procès ont montré que M. Taubman n'avait pas pris
part à cette entente illégale, mais qu'il en était l'instigateur et
la force motrice.
«Quelque soit ce qu'il a obtenu au cours de sa vie, personne n'est
au-dessus de la loi», a souligné le juge à la lecture du verdict.
«Il ne s'agit pas d'un crime motivé par le désespoir et le besoin,
mais par l'arrogance et la cupidité», a-t-il ajouté.
Le juge, qui avait d'abord condamné l'accusé à un an de détention,
a accepté la requête de la défense qui réclamait un jour de prison
supplémentaire afin que M. Taubman puisse bénéficier d'une
éventuelle réduction de peine pour bonne conduite.
Les plaignants avaient réclamé la peine maximale de trois ans pour
cette affaire d'entente entre les deux géants qui représentent 90 %
des ventes aux enchères mondiales d'objets d'art, de bijoux et de
meubles. Faisant valoir l'âge de leur client, ses problèmes de
santé et le prix déjà payé pour cette affaire, les avocats de
M. Taubman avait plaidé pour une peine avec sursis.
(sk/sda)