Selon la commission, le point de non-retour est dépassé depuis
longtemps et le supplément proposé par le Conseil fédéral constitue
une «carte forcée». Rejeter le crédit ne serait toutefois pas moins
coûteux pour la Confédération et contribuerait à ternir gravement
l'image de la Suisse, ont expliqué vendredi les services du
Parlement.
La commission des finances s'est montrée très critique à l'égard
des erreurs d'évaluation qui ont constamment entaché le dossier du
financement de l'exposition nationale. Son homologue du National,
qui a déjà donné son feu vert à la rallonge de 178 millions, avait
elle aussi formulé de nombreuses réserves.
Le crédit urgent - prêt de 120 millions plus transformation en prêt
d'une garantie de déficit de 58 millions - sera débattu par les
deux Chambres lors de la session de mars. Jusqu'à présent, la
Confédération a déjà versé 718 millions de francs entre crédits et
garantie de déficit à l'Expo.02.
(sk/sda)