Ce mélange de «rumeurs dénigrantes» ne met à l'aise personne, a
ajouté la ministre, car l'Etat de droit a «des règles claires: de
claires accusations nécessitent des preuves claires».
Cette obligation est aussi valable pour le manager du Bayern
Munich, Uli Hoeness, à l'origine des soupçons qui pèsent sur
l'actuel entraîneur de Leverkusen, Daum: «C'est son devoir et non
celui de Daum», a souligné Mme Däubler-Gmelin.
L'affaire rappelle le «Moyen-Age obscurantiste», lorsqu'on
forçait les moutons noirs de la société à marcher sur du charbon
incandescent ou à sauter dans l'eau avec une meule autour du cou.
«Lorsqu'ils survivaient à ces épreuves, alors on les croyait,» a
critiqué la ministre.
(sda)