Formule 1: Une affaire de famille

Lors des qualifications, le triple champion du monde a devancé son cadet et obtenu la 35e «pole» de sa carrière, la septième consécutivement, à l'issue d'une bataille parfaitement contrôlée par l'aîné. «En Malaisie, on avait déjà vu que Ralf marchait bien, que les écarts étaient plus serrés. Quant au départ, au premier virage, je n'ai aucune appréhension d'être à côté de mon frère, indiquait Michael Schumacher. Il est correct et sait ce qu'il a faire. Moi aussi».

Surprenantes Sauber

Mika Hakkinen (McLaren-Mercedes) s'est mêlé à la lutte fratricide pour la «pole». En vain. Le Finlandais a néanmoins devancé le Colombien Juan Pablo Montoya, sur l'autre Williams, son coéquipier de McLaren David Coulthard et... Rubens Barrichello (Ferrari), sixième temps seulement devant les Jordan-Honda de Jarno Trulli et Heinz-Harald Frentzen, au grand dam des supporteurs brésiliens. Quant aux Sauber-Mercedes de l'Allemand Nick Heidfeld et du Finlandais Kimi Raikkonen, elles se sont bien comportées en signant respectivement les 9e et 10e «chronos».

Ferrari, Williams-BMW, McLaren-Mercedes, elles sont désormais trois écuries aux avants-postes. Devant les Jordan-Honda, les surprenantes Sauber, les BAR-Honda, Panis et Villeneuve, et les Jaguar, Irvine et Burti, Jean Alesi (Prost-Acer) fermant la marche du second groupe. Michael Schumacher affichait néanmoins une certaine confiance dans l'optique de la course. «Nous possédons certainement la meilleure voiture du plateau, cela devrait aller», disait-il.

(kil/sda)