«Notre action vise uniquement les avions Crossair. Notre but n'est
pas d'embêter les autres clients, mais de montrer notre
désapprobation devant l'absence de plan social pour les employés
touchés par la débâcle de Swissair», a déclaré Béatrice Enggist,
responsable du trafic aérien au Syndicat des services publics
(SSP/VPOD). L'opération devrait bloquer six avions de la compagnie
bâloise prévus entre 10h00 et 12h00.
Les syndicats n'entendent pourtant pas aller manifester sur le
tarmac de l'aéroport, comme ils l'ont fait la semaine dernière. «Le
blocage des avions Swissair se fait par le non-enregistrement des
passagers», selon Mme Enggist.
La grève à Genève a été décidée lundi soir par les employés réunis
à l'appel des syndicats. 88 participants ont voté pour l'arrêt de
travail de quatre heures, 36 salariés se sont prononcés contre et
23 se sont abstenus.
A Zurich, les syndicats alémaniques de Swissair Group ont en
revanche décidé lundi de donner une «dernière chance» aux
investisseurs de la nouvelle Crossair pour présenter un plan
social, fixant la date limite au 30 novembre. Si aucune solution
n'est trouvée d'ici à la fin du mois, des mesures de lutte seront
discutées.
(sk/sda)