Hockey sur glace: La Finlande a un beau coup à jouer

Hormis son faux-pas contre les Etats-Unis (!) dans le tour préliminaire (1-4), la Finlande a fait grande impression jusque-là. La formation de l'entraîneur Hannu Aravirta est capable de passer avec succès d'une tactique offensive, comme lors de son succès 5-4 contre la Suède, à un jeu plus défensif, à l'occasion de sa victoire 4-1 en quart de finale contre l'Allemagne.

Au sein du team finlandais, Petteri Nummelin tient un rôle prépondérant. L'ancien défenseur de Davos, que les dirigeants grisons n'avaient pas retenu, a passé une saison en NHL aux Colombus Blue Jackets. Aujourd'hui, Berne et Lugano, entre autres, lui font les yeux doux. Nummelin contribue en tout cas à faire de la Finlande la meilleure équipe en supériorité numérique. Elle compte déjà neuf buts en situation spéciale. Il faudra un grand Robert Esche (Phoenix Coyotes) dans les buts américains pour stopper l'armada offensive des Finlandais qui courrent après leur deuxième titre mondial de leur histoire.

Ces Américains, maltraités par la Suisse voilà un peu plus de deux semaines à Bienne (6-2), ont causé la surprise en éliminant le Canada, qui avait atteint les demi-finales dans les deux derniers championnats du monde. L'ancien Phil Housley (Calgary Flames) tient le rôle du patron en défense alors qu'en attaque, des jeunes comme David Tanabe (Carolina Hurricanes) et David Legwand (Nashville Predators) sont prêts à transformer en but la moindre occasion.

La passe de trois pour les Tchèques ?

Dans l'autre demi-finale, la République tchèque partira favorite. Déjà titrés lors des deux dernières éditions, les Tchèques pourraient bien réaliser la passe de trois, ce qui n'a plus été fait depuis la domination de l'Union soviétique jusqu'à la fin des années 80. Lors de leur dernier affrontement dans un championnat du monde, les Tchèques avaient battu la Suède 2-0 à Oslo en 1999. Ils sont allés en s'améliorant dans le tournoi, mais ils paraissent moins flamboyants que lors des deux dernières éditions.

En cas de succès, les Suédois pourraient retrouver la Finlande en finale, comme ce fut le cas en 1998 à Zurich. Les Scandinaves prétendent chercher à modifier leur style de jeu avec une ouverture vers l'offensive. Ils possèdent les moyens de leur objectif avec des joueurs comme Daniel Alfredsson (Ottawa), les frères Daniel et Henrik Sedin (Vancouver) ou leur nouvelle vedette, Henrik Zetterberg (Timra, mais drafté par Detroit).

Le programme du week-end:

Samedi 12 mai. Demi-finales. 15h00: République tchèque - Suède. 19h00: Finlande - Etats-Unis.

Dimanche 13 mai. 15h00: finale pour la 3e place. 19h00: finale (sur TSR2).

(kil/sda)