Pascal Schumacher avait été incarcéré juste après la lecture du
verdict, fin mars. Mais ses défenseurs, qui recourent contre le
jugement, avaient aussitôt demandé sa mise en liberté. Le président
de la cour de cassation avait accepté cette requête, estimant que
le risque de fuite était improbable.
A son tour, le procureur général du canton de Vaud Jean-Marc
Schwenter a fait recours contre cette mise en liberté provisoire.
Les trois juges n'ont pas retenu sa thèse. Ils ont considéré que la
détention provisoire ne se justifiait pas avant le prononcé de la
peine définitive, lorsque la Cour aura traité des recours sur les
peines.
(sda)