En 2000, La Poste a vu son bénéfice chuter de 29,3 % par rapport
à 1999, à 118 millions de francs. Son directeur général Ulrich Gygi
a rappelé mardi à Berne que cette performance était insuffisante
pour financer les investissements futurs.
Il mise sur une croissance du chiffre d'affaires et des marges
adaptées à celle du PIB, soit d'environ 5 %. Selon lui, seule une
hausse du chiffre d'affaires conséquent et rentable doit permettre
de contenir au mieux les répercussions négatives sur les effectifs.
La direction a rappelé les mesures déja prises pour améliorer le
résultat, comme la réorganisation des offices de poste,
l'optimisation des centres de colis ou encore le lancement de
nouveaux produits. L'entreprise veut en outre, avec la création
d'une banque postale s'assurer une position importante sur le
marché de la banque de détail.
L'année passée, le chiffre d'affaires a légèrement augmenté de
320 millions de francs, à 6,022 milliards (+ 5,6 %). Les unités
courrier (115 millions) et postfinance (164 millions) ont réalisé à
elles seules près de deux tiers du chiffre d'affaires. L'unité
colis affiche au contraire une perte de 255 millions.
(sda)