Même si leur effectif continue de régresser, les Italiens restent
les plus nombreux avec 313'976 personnes, soit 22,1 % de la
population étrangère. Le deuxième groupe le plus important est
celui des ressortissants de la République fédérale de Yougoslavie
(194 747, 13,7 %), a indiqué l'Office fédéral des étrangers.
Si l'on compte ensemble tous les étrangers provenant de l'ancienne
Yougoslavie, ces derniers arrivent en tête. Les 345'459 Slovènes,
Croates, Bosniaques, Macédoniens et Yougoslaves installés en Suisse
représentent 24,3 % de la population étrangère - requérants
d'asile, saisonniers et fonctionnaires internationaux non compris.
Suivent les Portugais (9,5 %), les Allemands (8,2 %), les Espagnols
(5,7 %) et les Turcs (5,6 %.). Parmi ces quatre groupes
d'étrangers, seuls les Allemands ont vu leurs effectifs augmenter
en 2001 (+ 7'834 personnes). Les Sri Lankais (+ 7'303), les
Yougoslaves (+ 4'016), les Macédoniens (+ 2'470) et les Français
(+ 1'637) ont aussi été plus nombreux qu'en 2000.
Le regroupement familial est le plus fort motif pour une
immigration en Suisse (29,8 % des cas). Les trois quarts des
étrangers compris dans la statistique de l'OFE disposent d'un
permis d'établissement. L'autre quart est au bénéfice d'une
autorisation de séjour à l'année.
(sk/sda)