Le tribunal uranais condamne deux responsables d'entreprise

Il a par ailleurs augmenté les amendes, de 500 francs chacun à 3000 respectivement 4000 francs, a indiqué mardi son greffe, confirmant une information de différents médias. Le jugement n'a pas encore été publié. Les deux accusés en ont toutefois été averti en fin de semaine dernière. Ils ont dix jours pour faire appel.

Entre janvier et juin 2000, ces deux responsables au chantier d'Amsteg ont fait travailler des ouvriers au-delà des neuf heures quotidiennes prescrites par la loi. Pour camoufler leur combine, ils avaient recours à une double comptabilité.

L'une, fictive, correspondait aux prescriptions légales. L'autre recensait les heures réelles de travail. Il est apparu 5333 heures illégales. Celles-ci étaient payées mais sans les charges sociales.

C'est l'inspectorat uranais du commerce et de l'industrie qui a dénoncé la manoeuvre. Il souhaitait ainsi éviter que se reproduise la situation connue avec une entreprise sud-africaine sur le chantier des NLFA à Sedrun (GR), qui avait également été condamnée pour infraction à la loi fédérale sur le travail.

(sda)