Au moins cinq personnes sont concernées par cette procédure, a
précisé le procureur général du canton Yves Maître, interrogé par
l'ats. La police a procédé à des auditions. Des quantités - pas
très importantes de chanvre - ont été saisies. L'action publique
doit démontrer si des actes punissables ont été commis.
Commercialisation de stupéfiants
Ces magasins n'ont pas été fermés car ils vendent également des
produits qui ne sont pas prohibés par la loi. La justice a lancé
cette opération à la suite de divers éléments d'enquête portées à
sa connaissance. A l'instar de la majorité des cantons, le Jura ne
veut pas d'une libéralisation des drogues douces avant l'heure.
Selon le procureur, ces commerces se livrent notamment «à la
vente, et donc à la commercialisation en quantité importante, de
produits stupéfiants destinés à la consommation, ce qui constitue
une activité prohibée par la loi». En lançant cette opération, la
justice jurassienne voulait déterminer l'importance de ce commerce.
(klei/sda)