Ouverture du WEF à New York

Du 31 janvier au 4 février, les quelque 3000 participants de la manifestation, réunis dans la Grande Pomme par «solidarité» selon le voeu des organisateurs, débattront de l'avenir du monde après les attentats.

Une trentaine de chefs d'Etat figurent parmi les invités. Côté suisse, le président de la Confédération Kaspar Villiger et les conseillers fédéraux Pascal Couchepin et Joseph Deiss seront de la partie, de même que les capitaines des multinationales helvétiques.

Actualité oblige, les dirigeants du monde arabe seront particulièrement bien représentés. Ils côtoieront notamment le chancelier allemand Gerhard Schröder, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell ou encore l'ancien président des Etats-Unis Bill Clinton.

Pour Klaus Schwab, «Davos in New York se veut un ralliement de tous contre le terrorisme». Dans cette optique, le WEF attend à New York des représentants d'environ 100 organisations non gouvernementales ou d'entreprises à but social.

Si Greenpeace ne fera pas le voyage à New York, l'organisation prendra en revanche part à la contre-manifestation coordonnée par la Déclaration de Berne, «Public Eye on Davos», à New York également, et au Forum social mondial de Porto Alegre, au Brésil.

Une troisième contre-rencontre intitulée «l'autre Davos» est organisée par l'Association pour une taxation des transactions financières pour l'aide aux citoyens (Attac) à Zurich.

L'édition 2003 du forum aura lieu de nouveau à Davos. Les efforts du Conseil fédéral pour permettre le «rapatriement» de la manifestation dans la station grisonne ont payé.

(bb/sda)