Dans la première des deux prises de position publiées vendredi,
le Conseil de la presse s'est penché sur le cas d'un candidat au
Conseil constitutionel zurichois. Celui-ci s'était plaint en mai de
ce que la «NZZ» se limitait arbitrairement durant la campagne à ne
rendre compte que des partis déjà représentés au Grand Conseil.
Le Conseil de la presse conclut que le journal a informé sur
tout l'éventail politique significatif pour l'élection. On ne
saurait exiger de lui, ni imposer aux lecteurs, qu'il rende compte
de chaque candidature individuelle - plus de mille dans le cas
concret.
Dans le second cas, l'association «Aktion Dialog» s'est plainte
de deux articles publiés en janvier par le «Tages Anzeiger» sur les
pratiques de la scientologie en matière fiscale. Elle estimait que
les articles faisaient partie d'une campagne de dénigrement et de
diffamation contre cette église, instiguée par le journaliste.
Le Conseil de la presse rejette pour l'essentiel la plainte. Il
relève que le principe voulant que l'on donne aussi la parole à
l'autre partie n'empêche pas un journalisme engagé et critique.
(sda)