Le rapport prouve que les risques de cancer du poumon, d'emphysème,
de maladies cardiovasculaires et autres ne sont pas diminués par
ces cigarettes «légères». Plusieurs spécialistes, réunis à Genève,
se sont félicités de ce rapport.
L'étude a été rendue publique en marge des négociations sur une
Convention internationale anti-tabac, entamées jeudi dernier à
Genève. Des organismes de santé publique ont réagi en demandant aux
Etats d'inclure dans la Convention une interdiction des termes
descripteurs tels que cigarettes «légères» ou «ultra-légères»
(»light» ou «mild»).
Jusqu'ici, seul le Brésil a prévu une interdiction de ces
indications «mensongères», à partir du 1er janvier 2002. Le Canada
devrait suivre l'an prochain.
L'Union européenne a proposé en juillet 2001 une directive
interdisant l'utilisation sur l'emballage des produits du tabac «de
textes, dénominations, marques et signes figuratifs ou autres
donnant l'impression qu'un produit du tabac particulier est moins
nocif que les autres».
Cette mesure, qui doit entrer en vigueur en septembre 2003, est
contestée devant la justice par British American Tobacco et Japan
Tobacco International.
(sda)