Une commission du Conseil des Etats se dit «irritée»

La commission a réagi avec «surprise et irritation» aux projets de Swisscom, a-t-elle indiqué lundi. Elle estime que ce patrimoine, qui a nécessité d'importants investissements financés en partie par le produit de redevances publiques, «ne peut être bradé de la sorte, sans que les conséquences n'aient été pleinement évaluées».

Les commissaires veulent en particulier une analyse des conséquences pour l'armée et pour d'autres clients de Swisscom, comme la centrale d'alarme ou les cantons. Ils se disent aussi surpris par la rapidité des décisions et estiment que la privatisation de l'ex-régie «n'avait pas du tout été décidée dans ce sens là».

La commission enjoint le Conseil fédéral, qui représente la Confédération en tant qu'actionnaire majoritaire, d'examiner la question au plus vite. Elle entend se pencher elle-même sur d'éventuelles mesures lors de sa prochaine séance à mi-novembre.

(sda)