Zurich: Chiens dangereux - non à la laisse ou à la muselière obligatoire

Selon les auteurs des deux postulats, le canton doit tirer les leçons des divers accidents impliquant des chiens survenus l'an dernier. «La sécurité des enfants, des promeneurs et des joggeurs doit primer la liberté de mouvement des chiens», a fait valoir l'un d'entre eux, Stefan Dollenmeier (PEV).

Le parlement ne l'a pas entendu de cette oreille. La première proposition a été rejetée par 94 voix contre 27, la seconde par 69 contre 60. La majorité des députés a suivi l'avis du Conseil d'Etat, selon lequel les dispositions déjà existantes suffisent à garantir la sécurité de la population. Aux communes ensuite de faire en sorte qu'elles soient respectées et appliquées.

Privilégier l'information

L'adoption par la Grande-Bretagne de mesures plus sévères n'a pas entraîné un recul des accidents, a indiqué la responsable cantonale de la sécurité Rita Fuhrer. Pour Zurich, l'information reste prioritaire, a-t-elle ajouté. Plusieurs parlementaires ont relevé que le problème n'était pas lié à la race du chien, mais davantage au comportement de son propriétaire.

Quant à l'obligation de déclarer les blessures par morsure, elle viole le secret professionnel auquel est soumis le médecin, a souligné une représentante des Verts. Une telle obligation nécessiterait par ailleurs la mise en oeuvre de moyens administratifs disproportionnés, a estimé la conseillère d'Etat Verena Diener, responsable de la santé.

(bb/sda)