Des «lacunes graves» dans le projet de CCT sont à l'origine de
ce rejet, a indiqué mercredi l'Association zurichoise des médecins-
assistants et chefs de clinique. Le pensum prévu (base hebdomadaire
de 52 heures et demi et 65 heures au plus), l'absence de salaire
minimal et une règlementation insuffisante des heures
supplémentaires sont en cause en particulier.
Ce non ne constitue pas une véritable surprise. En effet, les
chefs de clinique avaient déjà fait part de leurs réticences lors
de la présentation de la CCT début octobre. Leur association leur
avait suggéré de l'approuver, mais elle leur avaient parallèlement
recommandé de la dénoncer dès que possible, soit pour juin 2002.
Les chefs de clinique veulent poursuivre les négociations avec
les hôpitaux, le canton et la ville de Zurich. Ils n'excluent
toutefois pas de recourir à des «mesures de lutte» dans un deuxième
temps.
La CCT qui doit couvrir les chefs de clinique est aussi une
conséquence de la «grève des stylos» menée il y a deux ans par les
médecins-assistants. Ceux-ci bénéficient depuis cette année de leur
propre CCT. Le cas des chefs de clinique devait être réglé à part.
(sda)