«Il est temps de régler les différends qui font jour. Nous
devons tout mettre en oeuvre pour que la conférence de Durban
réédite ce que le sommet «planète Terre» a accompli pour Rio de
Janeiro», a dit Kofi Annan. Le sommet de Rio en 1992 avait
représenté une étape majeure pour la protection de l'environnement.
Nouvelles formes d'intolérance
Le secrétaire général de l'ONU a stigmatisé les nouvelles formes
d'intolérance, apparues ces dix dernières années. Il a cité à cet
égard l'ostracisme qui frappe les porteurs du virus du sida ainsi
que les messages de haine et les images dégradantes véhiculées par
internet.
«Le racisme et l'intolérance sont des maux dont souffrent tous
les pays sans exception, qui meurtrissent les sociétés et sapent
les efforts en faveur de la paix», a souligné le secrétaire général
de l'ONU.
Divergences entre pays
La conférence de Durban contre le racisme, prévue du 31 août au
7 septembre, «peut avoir une profonde influence sur la vie de
toutes les victimes du racisme, en leur venant en aide et en leur
donnant des raisons d'espérer», a relevé Kofi Annan.
Il a demandé aux gouvernements d'adopter «une déclaration et un
programme d'action solides, qui fassent autorité». Il a plaidé pour
«un regard sans complaisance» et «un document tourné vers
l'avenir».
La préparation de la conférence de Durban se heurte à des
difficultés en raison de divergences entre pays en développement,
qui insistent sur l'indemnisation des préjudices subis dans le
passé, et les pays industrialisés.
(la/sda)