M. Rich apprécie l'accueil qu'il a eu en Suisse et se sent très
attaché à ce pays depuis très longtemps, a indiqué vendredi son
avocat André Wicki dans un communiqué de quatre lignes. M. Wicki
avait pourtant lancé lui-même les rumeurs du départ de M. Rich.
Dans une interview parue samedi dernier dans le «Blick»,
l'avocat expliquait que le milliardaire transférerait ses activités
à Londres ou fermerait son entreprise s'il devait se soumettre à un
contrôle de l'autorité de surveillance sur le blanchiment d'argent.
Le Département fédéral des finances avait répondu que les autorités
chargées d'appliquer la loi ne peuvent pas accepter de menaces.
L'ancien président américain Bill Clinton a grâcié Marc Rich fin
janvier. Le négociant avait été accusé en 1983 pour fraude fiscale,
crime organisé et commerce avec l'Iran. Menacé d'une condamnation à
325 ans de prison, il s'était alors réfugié en Suisse. Il vit à
Zoug depuis lors.
(sda)