Ce
dernier suivra prophylactiquement les cheptels d'animaux de rente.
Seuls des animaux en bonne santé doivent parvenir dans l'assiette
du consommateur. Plutôt que jouer le rôle de pompier, le
vétérinaire sera amené à visiter régulièrement un cheptel pour
éviter, idéalement, l'apparition de maladies. L'accent sera porté
sur la prévention et le conseil.
Cette idée, calquée sur le concept du médecin de famille, se base
sur une relation de confiance étroite entre le paysan et son
vétérinaire. L'encadrement des troupeaux a jusqu'ici été peu
demandé, parce que les paysans n'étaient pas prêts à délier leur
bourse pour une prestation de conseil.
Jusqu'à présent, cette dernière était payée par la marge sur le
prix des médicaments, ce qui poussait aussi le vétérinaire à jouer
au pharmacien, a expliqué Xaver Sidler, président de l'Association
suisse de médecine du porc.
Avec le nouveau modèle, la facture annuelle de vétérinaire sera
moins lourde, a-t-il affirmé. Les interventions d'urgence devraient
être moins nombreuses et la prescription de médicaments baisser. De
même, le fait de s'adresser toujours au même vétérinaire devrait
permettre d'abaisser les coûts.
(bb/sda)