Le président du Parti radical démocratique (PRD) Gerold Bührer a
déclaré au journal du soir de la radio suisse alémanique DRS qu'il
ne comprenait pas du tout ce litige. Selon lui, les aspects
juridiques de la nouvelle marque ont été étudiés de façon
approfondie.
Le président du Parti démocrate-chrétien (PDC), Philipp Stähelin, a
mis en garde contre les conséquences internationales de ce conflit
interne à la Suisse. «Je pense que d'autres plaintes pourraient
suivre à l'étranger», a-t-il dit.
Le président de l'Union démocratique du centre (UDC) Ueli Maurer a
exprimé ses regrets sur les ondes de la radio alémanique: «On a
consenti de très gros efforts et versé beaucoup d'argent et
maintenant, on se dispute.»
Le parti socialiste suisse (PSS) estime que la plainte de Swissair
est une question d'arrière-plan. Ce qui importe, c'est le débat sur
les conventions collectives.
Swissair reproche à son ancienne filiale Crossair de vouloir
exploiter le prestige de la marque sans en payer le prix. Dans
l'intérêt de ses créanciers, SAirGroup veut interdire à Crossair
d'user des noms Swiss et Swiss Air Lines Ltd. Le groupe a déposé
plainte jeudi auprès du Tribunal administratif de Zurich.
(kil/sda)