Descendante du fondateur de la SGS et ancienne dirigeante de la
multinationale, Mme Amorini avait intenté en fin d'année dernière
une action en justice à l'encontre de la SGS auprès du Tribunal de
première instance de Genève. Elle s'insurgeait contre le mauvais
fonctionnement du conseil d'administration présidé par Max Amstutz.
Fort mal perçue, cette démarche a conduit M. Amstutz à demander
quelques mois plus tard que l'ex-dirigeante ne soit pas réélue à
son poste d'administratrice. Mme Amorini, qui a toujours refusé de
démissionner, avait alors assuré qu'elle était prête à «s'en
remettre à la décision des actionnaires».
Nouvelle équipe
Les actionnaires devront également dire s'ils acceptent la
nomination de trois nouveaux administrateurs: deux représentants de
la société de participation française Worms, par ailleurs principal
actionnaire de la SGS avec 33,26 % de participations en termes de
droits de vote, ainsi que le directeur général du groupe Lonza.
Enfin, les actionnaires devront voter sur la conversion des
actions au porteur en actions nominatives. Une action au porteur de
100 francs de nominal sera transformée en cinq actions nominatives
de 20 francs.
(la/news.ch)