«Avec l'argent des contribuables et en multipliant ses
interventions», le gouvernement tente depuis des mois d'influencer
l'opinion publique, a déploré M. Maurer. Son attitude constitue un
«grave dérapage» et une «atteinte à la démocratie directe». Les
délégués du parti ont dit non à l'entrée de la Suisse à l'ONU en
novembre.
Pour le président de l'Union démocratique du centre (UDC), le
projet du Conseil fédéral d'introduire un droit de recours contre
les refus en matière de naturalisation est un autre exemple
d'atteinte à la démocratie directe. Il juge qu'une naturalisation
est une «affaire de participation politique» et que les Suisses ont
le droit de refuser définitivement une candidature.
Ueli Maurer estime de plus nécessaire de renforcer la sécurité,
dans la société et sur le plan militaire. Il s'agit notamment d'une
des leçons à tirer de la tuerie de Zoug et des attentats de New
York du 11 septembre, d'après lui.
Les délégués de l'UDC doivent se prononcer sur le lancement d'une
initiative pour réduire les primes d'assurance maladie. Ils
adopteront ensuite leur mot d'ordre sur l'initiative populaire de
l'Union syndicale suisse (USS) en faveur de la semaine de 36
heures, en votation le 3 mars également.
(bb/sda)